C4ST vérifie la validité des faits présentés sur les pages Web du gouvernement du Canada concernant les risques pour la santé liés aux technologies sans fil, y compris la 5G
(janvier 2021)

À l'heure actuelle, le gouvernement du Canada (GC) garantit sur ses pages Web que l’exposition aux rayonnement des radiofréquences (RF) des technologies 5G et des appareils sans fil d’usage courant tels que les téléphones cellulaires et les antennes des tours cellulaires sont sans danger.

Le groupe Canadiens pour une technologie sécuritaire (Canadians for Safe Technology - C4ST) a vérifié la validité des faits présentés dans certaines de ces déclarations et les a trouvées inexactes et trompeuses au point d'être de la désinformation.

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Le site Web du gouvernement indique

#01. Le Code de sécurité 6 protège «ceux qui utilisent les technologies 5G».

La vérité est que

Ces déclarations sont inexactes et trompeuses pour les deux raisons suivantes :. 

1)Aucun test de sécurité des technologies 5G n'a été réalisé pour en évaluer les impacts à long terme sur la santé humaine et sur l’environnement.

Santé Canada ferme les yeux sur la science et fait la sourde oreille aux avertissements des scientifiques, des médecins et d'autres experts selon lesquels les technologies 5G n'ont pas été testées pour s’assurer qu’elles ne causent pas d’effets biologiques nocifs. Le déploiement complet de la 5G nécessitera l'installation de centaines de milliers de nouvelles antennes 6, 7 C4ST est d’avis que le déploiement de la 5G devrait être interrompu jusqu'à ce que des scientifiques indépendants de l'influence de l'industrie démontrent que les technologies 5G sont sans danger pour les Canadiens. 8, 9

La 5G utilisera des fréquences millimétriques, en plus des nombreuses fréquences déjà utilisées (2G, 3G, 4G et 4G-LTE). Les données scientifiques relatives aux effets sur le vivant de l'exposition à des fréquences millimétriques sont rares. La plupart des études n'ont examiné qu'une seule fréquence dans la gamme des ondes millimétriques et non les cocktails complexes de RF que les technologies 5G émettront.

Deux analyses documentaires récentes publiées dans des revues à comité de lecture analysant les preuves scientifiques sur les effets biologiques des fréquences 5G ont conclu qu'il n'y avait pas suffisamment d'informations sur ces fréquences millimétriques 5G pour en garantir l’innocuité.

• L’analyse documentaire du Dr Myrtill Simkó et du Dr Mats-Olof Mattson (2019) de Suède a identifié 94 études pertinentes, dont 80% des études in vivo et 58% des études in vitro démontraient des effets biologiques. Ils ont conclu : « Les études disponibles ne fournissent pas d'informations adéquates et suffisantes pour une évaluation significative de la sécurité. »10

• L’analyse documentaire du chercheur finlandais Darius Leszczynski (2020) sur la peau et les cellules cutanées a conclu que « les preuves scientifiques concernant les effets possibles des ondes millimétriques sur les humains sont insuffisantes pour concevoir des limites d'exposition fondées sur la science et formuler des politiques en matière de santé humaine fondées sur la science. »11

De plus, étant donné que de nombreuses technologies 5G sont encore en développement, Santé Canada ne peut pas garantir que ces technologies complexes n’auront pas d’effets biologiques nuisibles. La déclaration de Santé Canada affirmant que la 5G est sans danger repose uniquement sur des simulations de température (la notion erronée que s’il n’y a pas d’échauffement, il n’y a aucun danger).

2) Le Code de sécurité 6 (2015) est désuet. Il ne protège pas la santé des Canadiens contre les rayonnements RF émis par les technologies pré-5G (téléphones cellulaires, antennes de tours cellulaires, Wi-Fi, etc.).


Le site Web du gouvernement indique

#02. Le Code de sécurité 6 protège tout le monde qui est exposé aux champs électromagnétiques de radiofréquences.5

La vérité est que

Ces déclarations sont inexactes et trompeuses, pour deux raisons:. 

1) Aucun test de sécurité humaine ou environnementale à long terme des technologies 5G n'a été signalé.

Santé Canada ferme les yeux sur la science et fait la sourde oreille aux avertissements des scientifiques, des médecins et d'autres experts selon lesquels les technologies 5G n'ont pas été testées pour s’assurer qu’elles n’ont pas d’effets biologiques nocifs. Le déploiement complet de la 5G nécessitera l'installation de centaines de milliers de nouvelles antennes. 6, 7 La position de C4ST est que le déploiement de la 5G devrait être interrompu jusqu'à ce que des scientifiques indépendants de l'influence de l'industrie démontrent que les technologies 5G sont sans danger pour les Canadiens. 8, 9

La 5G utilisera des fréquences millimétriques, en plus de nombreuses fréquences déjà utilisées (2G, 3G, 4G et 4G-LTE). Il existe peu de données scientifiques sur les effets de l'exposition à des fréquences millimétriques sur les systèmes biologiques. La plupart des études n'ont examiné qu'une seule fréquence de la gammes des fréquences millimétriques et non les mélanges complexes de radoiofréquences que les technologies 5G émettront.

Deux revues de littérature récentes publiées dans des revues à comité de lecture analysant les preuves scientifiques sur les effets biologiques des fréquences 5G ont toutes deux conclu qu'il n'y avait pas suffisamment d'informations sur ces fréquences millimétriques 5G pour en assurer l’inocuité.

• L’analyse documentaire du Dr Myrtill Simkó et du Dr Mats-Olof Mattson (2019) de Suède a identifié 94 études pertinentes, dont 80% des études in vivo et 58% des études in vitro démontraient des effets biologiques. Ils ont conclu : « Les études disponibles ne fournissent pas d'informations adéquates et suffisantes pour une évaluation significative de la sécurité. »10

• L’analyse documentaire du chercheur finlandais Darius Leszczynski (2020) sur la peau et les cellules cutanées a conclu que « les preuves scientifiques concernant les effets possibles des ondes millimétriques sur les humains sont insuffisantes pour concevoir des limites d'exposition fondées sur la science et formuler des politiques en matière de santé humaine fondées sur la science. »11

De plus, étant donné que de nombreuses technologies 5G sont encore en développement, Santé Canada ne peut pas garantir que ces technologies complexes n’auront pas d’effets biologiques nuisibles. La déclaration de Santé Canada affirmant que la 5G est sans danger repose uniquement sur des simulations de température (la notion erronée que s’il n’y a pas d’échauffement, il n’y a aucun danger).

2) Le Code de sécurité 6 (2015) est désuet. Il ne protège pas la santé des Canadiens contre les rayonnements RF émis par les technologies pré-5G (téléphones cellulaires, antennes de tours cellulaires, Wi-Fi, etc.).


Le site Web du gouvernement indique

#03. Selon les données scientifiques disponibles, l'exposition des gens aux bas niveaux de CEM de radiofréquences émis par les téléphones cellulaires, les tours de téléphonie cellulaire, les antennes et les dispositifs 5G ne pose pas de risque pour la santé.

La vérité est que

C'est une déclaration inexacte. Il existe des preuves incontestables qu'il y a des risques graves pour la santé liés à une exposition aux CEM de radiofréquences (rayonnement RF) inférieurs ou égaux aux limites maximales d'exposition du Code de sécurité 6 (2015).


Le site Web du gouvernement indique

#04. Les données scientifiques ne confirment pas l’existence d’un lien entre l'exposition aux CEM de radiofréquences et le cancer aux niveaux autorisés par les lignes directrices canadiennes sur l’exposition aux champs de radiofréquences.

La vérité est que

C’est une déclaration inexacte et trompeuse. Les experts soutiennent que la classification «cancérigène avéré pour l’homme» est la classification appropriée. Il s’agit de la même catégorie que pour l'amiante et la fumée de cigarette. Vous trouverez ci-dessous deux articles publiés de haute qualité à l'appui de notre déclaration.

Pour plus d'études, voir: http://c4st.org/wp-content/uploads/2020/05/Supplemental-Material-for-Suspend-5G-Canada-Appeal.pdf

1) ) La publication «Cancer epidemiology update, après la publication en 2011 de l’évaluation par le CIRC des champs électromagnétiques de radiofréquences (Monographie 102) »12 déclare : « Lorsqu'on les considère à la lumière des preuves expérimentales animales récentes, les récentes études épidémiologiques renforcent et soutiennent la conclusion selon laquelle les RRF [Rayonnemens RF] devraient être classées comme un agent cancérogène pour l'homme (Groupe 1 du CIRC ). » Le Dr Anthony Miller, auteur principal de cet article, un épidémiologiste canadien en médecine, a reçu la médaille d'honneur du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l'Organisation mondiale de la santé et a été nommé en 2019 membre de l'Ordre du Canada.

2) Dans «Comments on the US National Toxicology Program Technical Reports on Toxicology and Carcinogenesis Study in Rats Exposed to Whole-Body Radiofrequency Radiation at 900 MHz and in Mice Exposed to Whole-Body Radiofrequency Radiation at 1,900 MHz,», les auteurs concluent: « Sur la base du préambule des monographies du CIRC, les rayonnements RF devraient être classés comme agent cancérogène pour l'homme, Groupe 1. »13 La recherche publiée par l'auteur principal, le Dr Lennart Hardell, et son équipe a fourni des preuves clés de la décision du CIRC en 2011 de désigner les rayonnements RF comme devant faire partie du Groupe 2B, « cancérogène possible pour l'homme».14

Les rayonnements radiofréquences devraient être réévalués par le CIRC. Un rapport récent du CIRC (pages 148-149) 15 résume les données les plus récentes et déclare que la science est prête pour l'évaluation et constitue une «haute priorité».


Le site Web du gouvernement indique

#05. En 2011, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui fait partie de l'Organisation mondiale de la santé, a classé les champs électromagnétiques de radiofréquences comme potentiellement cancérigènes pour l'homme (Groupe 2B), sur la base d'un risque accru de gliome, un type malin de cancer du cerveau, associé à l'utilisation du téléphone sans fil.

Cependant, la grande majorité des recherches à ce jour ne confirment pas l’existence d’un lien entre l'exposition à l'énergie RF et les cancers chez l’homme.

La vérité est que

Ce sont des déclarations inexactes et trompeuses. Les experts soutiennent qu'une classification «cancérigène humain avéré» est la classification appropriée. C'est la même catégorie que pour l'amiante et la fumée de cigarette. Vous trouverez ci-dessous deux articles publiés de haute qualité à l'appui de notre déclaration.

Pour plus d'études, voir: http://c4st.org/wp-content/uploads/2020/05/Supplemental-Material-for-Suspend-5G-Canada-Appeal.pdf

1) La publication «Cancer epidemiology update, après la publication en 2011 de l’évaluation par le CIRC des champs électromagnétiques de radiofréquences (Monographie 102) »12 « Lorsqu'on les considère à la lumière des preuves expérimentales animales récentes, les récentes études épidémiologiques renforcent et soutiennent la conclusion selon laquelle les RRF [Rayonnemens RF] devraient être classées comme un agent cancérogène pour l'homme (Groupe 1 du CIRC ). » Le Dr Anthony Miller, auteur principal de cet article, un épidémiologiste canadien en médecine, a reçu la médaille d'honneur du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l'Organisation mondiale de la santé et a été nommé en 2019 membre de l'Ordre du Canada.

2) Dans «Comments on the US National Toxicology Program Technical Reports on Toxicology and Carcinogenesis Study in Rats Exposed to Whole-Body Radiofrequency Radiation at 900 MHz and in Mice Exposed to Whole-Body Radiofrequency Radiation at 1,900 MHz,», les auteurs concluent: « Sur la base du préambule des monographies du CIRC, les rayonnements RF devraient être classés comme agent cancérogène pour l'homme, Groupe 1. »13 La recherche publiée par l'auteur principal, le Dr Lennart Hardell, et son équipe a fourni des preuves clés de la décision du CIRC en 2011 de désigner les rayonnements RF comme devant faire partie du Groupe 2B, « cancérogène possible pour l'homme».14

Les rayonnements radiofréquences devraient être réévalués par le CIRC. Un rapport récent du CIRC (pages 148-149)15 résume les données les plus récentes et déclare que la science est prête pour l'évaluation et constitue une «haute priorité».


Le site Web du gouvernement indique

#06. Bien que certaines études rapportent une augmentation de l'incidence du cancer du cerveau chez les gros utilisateurs de téléphones portables à long terme, d'autres études menées dans de nombreux pays du monde, y compris des études évaluant les tendances du cancer du cerveau parmi de grandes populations, ne trouvent pas de changements dans l’incidence du cancer du cerveau. Ceci malgré l'utilisation généralisée des téléphones portables au cours des 25 dernières années. 

La vérité est que

C’est une déclaration inexacte et trompeuse.. De nombreuses études et rapports montrent une augmentation du cancer du cerveau. C4ST ne suggère pas que toutes les augmentations sont uniquement causées par l'exposition aux rayonnements RF; cependant, ces derniers doivent être considérés comme un important facteur contributif et ne pas être écartés:

  1. . L’incidence des cancers neuroépithéliaux du cerveau a considérablement augmenté chez tous les enfants, adolescents et jeunes adultes de la naissance à 24 ans aux États-Unis.16,17
  2. Une augmentation soutenue et statistiquement significative du glioblastome polymorphe à tous les âges a été décrite au Royaume-Uni.18
  3. L’incidence de plusieurs tumeurs cérébrales augmente à des taux statistiquement significatifs, selon l'ensemble de données 2010-2017 du Central Brain Tumor Registry américain. (CBTRUS )19
    • Il y a eu une augmentation significative de l'incidence des tumeurs de l'hypophyse diagnostiquées radiographiquement de 2006 à 2012.20
    • Les taux de méningiome ont augmenté dans tous les groupes d'âge de 15 à 85 ans et plus.
    • Les taux de tumeurs de la gaine nerveuse (schwannome) ont augmenté dans tous les groupes d'âge de 20 à 84 ans.
    • Les taux de schwannome vestibulaire, en pourcentage des tumeurs de la gaine nerveuse, sont également passés de 58% en 2004 à 95% en 2014.
  4. Les données canadiennes indiquent un doublement du risque de développer un cancer du cerveau rare pour les personnes ayant plus de 558 heures d'utilisation à vie d'un téléphone cellulaire.21 (sur 20 ans, ce serait moins de 5 minutes par jour.)
  5. Une étude cas-témoins multicentrique menée en France a conclu: «Ces données supplémentaires corroborent les conclusions précédentes concernant une association possible entre l'utilisation intensive du téléphone portable et les tumeurs cérébrales» 22
  6. Un examen et une méta-analyse de 2020 ont trouvé «des preuves établissant un lien entre l'utilisation du téléphone cellulaire et un risque accru de tumeur» 23
  7. Une étude qui vient d'être publiée sur les cancers de la thyroïde dans les pays nordiques24 a conclu: «Ces résultats sont en accord avec les résultats récents sur l'augmentation du risque de cancer de la thyroïde associé à l'utilisation des téléphones portables...»
De plus, un examen et une méta-analyse de 2020 ont révélé que l'exposition aux rayonnements RF «augmentait considérablement le risque de cancer du sein».25

Les pages Web du gouvernement du Canada indiquent que «la grande majorité des recherches à ce jour ne confirment pas l’existence d’un lien entre l'énergie RF et les cancers chez les humains.» Comme tout scientifique fiable vous le dira, la science n'est pas comme un match de hockey où l’équipe ayant le plus de points gagne. La qualité des études est essentielle et des méthodes rigoureuses sont utilisées pour noter la qualité et mettre en commun les résultats. Lorsque des études de haute qualité montrent des dommages, comme dans ce cas, il faut y remédier. Les risques de cancer et d'exposition à l'énergie RF (= rayonnements) affectent les Canadiens aujourd'hui, et plus tôt Santé Canada le reconnaîtra et révisera le Code de sécurité 6, plus tôt la santé des Canadiens sera adéquatement protégée.


Le site Web du gouvernement indique

#07. Les limites établies dans le Code de sécurité 6 pour l'exposition humaine à l'énergie RF sont conçues pour protéger tous les groupes d'âge, y compris les enfants, sur une période continue (24 heures sur 24, 7 jours sur 7).

La vérité est que

Les enfants ne sont pas de petits adultes.

Toutes les informations de «sécurité» du Code de sécurité 6 sont basées sur des «modèles» et non sur de vrais enfants. La modélisation de la sécurité des téléphones portables est basée sur un mannequin de 200 livres (91 kg) et ne teste que les changements de température30 et non les effets biologiques tels que les dommages à l'ADN. Une étude montrant que le rayonnement RF pénètre dans les structures cérébrales plus profondes chez les enfants que chez les adultes a été menée par le Dr Claudio Fernandez et al. (2018)31 Le Dr Tom Butler a résumé certaines des études sur les raisons pour lesquelles la santé des enfants est particulièrement préoccupante.32


Le site Web du gouvernement indique

#08. Des milliers d'études scientifiques ont été menées pour évaluer la sécurité des CEM de radiofréquences. Les données probantes qui découlent de ces études établissent seulement deux effets néfastes pour la santé qui peuvent se produire à des niveaux d'exposition supérieurs aux limites canadiennes :

  • le réchauffement des tissus, comme le réchauffement de la peau;
  • la stimulation des nerfs, qui peut causer une sensation de fourmillement de la peau.

La vérité est que

Les milliers d'études que nous avons mentionnées plus haut comprennent également des études de haute qualité qui montrent des effets néfastes sur la santé à un niveau d’échauffemeny inférieur ou égal aux limites canadiennes. Il a été scientifiquement démontré que les niveaux ambiants et couramment rencontrés de rayonnements RF causent ou contribuent aux cancers, 36,37,38,39 des dommages aux spermatozoïdes,40 des troubles de la reproduction,41 des déficits d'apprentissage et de mémoire,42 et des dommages neurodégénératifs, cellulaires et génétiques.43,44,45,46,47,48

Si les preuves sont si robustes que les seuls effets indésirables sont l'échauffement et la stimulation nerveuse, alors cette information devrait être accessible au public, par exemple sur les pages Web du Gouvernement du Canada.

La relation entre l'échauffement des tissus et les dommages causés par les rayonnements RF a été proposée pour la première fois dans les années 1920.49 49 Il existe des preuves substantielles que l'échauffement dû à des expositions dépassant la limite d'élévation de température du Code de sécurité 6 n'est pas un seuil de dommages aux tissus.

La stimulation nerveuse rapportée par Santé Canada dans le Code de sécurité 6 concerne la partie la plus basse de la plage des RF qui n'est pas actuellement largement utilisée pour les communications sans fil. Par conséquent, le grand public est peu exposé à ces fréquences.

Un nombre croissant de Canadiens exposés aux rayonnements RF éprouvent des problèmes de santé immédiats et débilitants (qui pourraient être évités) comme des maux de tête, de l’arythmie cardiaque, des problèmes cognitifs et de l'insomnie, entraînant une mauvaise qualité de vie.50 Tous les Canadiens sont susceptibles de développer de tels problèmes de santé, à moins que leur exposition toujours croissante aux rayonnements RF ne soit réduite.


Le site Web du gouvernement indique

#09. Les scientifiques de Santé Canada tiennent compte de toutes les études scientifiques évaluées par des pairs et tiennent compte des nombreux effets sur la santé possibles, y compris les effets thermiques, non thermiques et biologiques.

La vérité est que

C’est une déclaration trompeuse. Lorsque Santé Canada dit qu'elle a «tenu compte» des études, cela semble vouloir dire qu'elle les a peut-être examinées mais n'a pas tenu compte des résultats – des déclarations générales sont faites, mais aucune raison précise de rejet n'est fournie. Santé Canada n'a jamais publié de revue systématique conforme aux normes internationales de recherche51 transparente, d'extraction de données, de synthèse scientifique et de pondération des preuves, ni d'évaluation des risques fondée sur des expositions mesurées et projetées, ni même une liste des études qu'elle a prises en compte.

Il semble que ce que Santé Canada soit prête à faire est de fournir des liens vers d'autres agences ou organisations qui s'appuient également sur la prémisse datant des années 1920 52 selon laquelle les expositions aux RF ne peuvent pas causer de tort s'il n'y a pas d'échauffement excessif des tissus dans un délai de 6 minutes.

Santé Canada ne fournit aucune définition de ce qu’elle entend par «tenir compte». Bien que des centaines d'études de haute qualité montrent des effets nocifs survenant à des niveaux inférieurs aux limites d'exposition maximales (qui, selon Santé Canada, devraient être sans danger), aucune de ces études et aucun de leurs résultats n'a été intégré au Code de sécurité 6. Plus de 200 études évaluées par des pairs 53 publiées depuis la dernière révision du Code de sécurité 6 (2015) décrivent les effets nocifs des rayonnements (RF) sur la santé humaine en deçà des limites du Code de sécurité 6. Ces 200 études sont abordées dans l'épisode de CBC Marketplace “The Secret Inside Your Cellphone.”54

En 2015, lors des audiences du comité parlementaire sur la santé, nous avons demandé à Santé Canada d'expliquer pourquoi elle avait ignoré les données scientifique dans 140 études omises 55 de l'examen fait par la Société royale du Canada et du sien. La réponse entière (annexe A) manquait de détails. Le document de justification utilisé par Santé Canada pour justifier les changements (et l'absence de changements) ne mentionnait pas ces études56 Un résumé des études omises se trouve à l'annexe B.

L'article publié «Risks to Health and Well-Being From Radio-Frequency Radiation Emitted by Cell Phones and Other Wireless Devices»57 résume les preuves solides que l'exposition à de faibles niveaux de rayonnements RF a des effets sur la santé à des niveaux d’exposition inférieurs aux limites maximales du Code de sécurité 6. En outre, une revue systématique et une méta-analyse publiées en 2020 soutiennent également qu'il existe des risques de tumeur avec une exposition prolongée aux émissions de téléphones portables58

Lorsque de nouvelles informations deviennent disponibles, l'approche scientifique appropriée consiste à étudier et analyser les résultats pour s'assurer qu'une prémisse actuelle est toujours correcte. Santé Canada semble adopter l'approche opposée et chercher des moyens de rejeter toute nouvelle preuve qui remet en question ses hypothèses sous-jacentes du Code de sécurité 6. Dans ce cas, Santé Canada fait preuve d'un mépris total pour l'étude de 30 millions de dollars du National Toxicology Program américain avec plus de 2000 rongeurs ayant montré des preuves claires de cancer et de dommages à l'ADN, malgré le fait que cette étude ait été examinée par des pairs a trois reprises avant sa publication.

Il existe actuellement deux grandes écoles de pensée parmi les scientifiques et autres experts qui travaillent dans ce domaine. Il existe un degré élevé de consensus au sein de chaque groupe mais pas entre les groupes.

Un groupe, y compris Santé Canada et de nombreux scientifiques financés par l'industrie de la technologie, reste fermement ancré dans le paradigme centenaire59 selon lequel le rayonnement des radiofréquence/micro-ondes doit échauffer pour causer des dommages, et s'accroche à cette hypothèse des années 1920 pour soutenir les lignes directrices actuelles (inadéquates).

Le Code de sécurité 6 a été publié pour la première fois en 1979 et reposait sur l'hypothèse que si l'énergie RF (= rayonnements) n’échauffait pas, elle n'endommagerait pas les tissus vivants. Depuis lors, les limites du Code de sécurité 6 sont restées basées sur des considérations de changement de température.

L'autre groupe, composé principalement de personnes qui effectuent des travaux indépendamment de l'influence de l'industrie, soutient que des dommages peuvent survenir à des niveaux sous le seuil d’échauffement (non thermiques). Les résultats des recherches publiées par ces scientifiques et médecins démontrent les mécanismes et les effets indésirables des expositions aux rayonnements RF à de faibles niveaux d'exposition. Beaucoup de ces experts traitent et éduquent les gens afin qu’ils retrouvent leur santé. Santé Canada et d'autres «organismes et agences faisant autorité» dans les pays mentionnés dans les pages Web du gouvernement du Canada rejettent les conclusions de ces études.

Santé Canada déclare qu'elle n'agira pas avant que les preuves ne soient généralement acceptées par la communauté scientifique au sens large. La communauté scientifique au sens large, y compris ceux qui ont des intérêts particuliers, est manifestement profondément divisée sur cette question. Pour en savoir plus, consultez la section 3.3. Tout comme avec la science historique contestée sur les effets sur la santé du plomb, de l'amiante, du tabagisme, des polluants organiques persistants et d'autres préoccupations, un consensus pourrait ne pas être atteint dans un proche avenir.

Les questions à se poser sont: sur quel côté de l'histoire le gouvernement du Canada se basera-t-il? Combien de temps lui faudra-t-il pour apprendre les «Leçons tardives d'avertissements précoces».60

Étant donné les énormes implications pour la santé publique et la solide science indiquant les risques pour la santé, il est logique de prendre des mesures de précaution. Une action consisterait à publier des mises en garde sur les sites Web du GC concernant les risques pour la santé de la technologie sans fil (comme les téléphones portables, les moniteurs pour bébé et autres appareils émettant des RF sans fil) et à interrompre le déploiement de la 5G sans fil (en se concentrant sur la fibre dans les locaux, FTTP) jusqu'au public. la sécurité sanitaire peut être assurée.61


Le site Web du gouvernement indique

#10. Les Canadiens sont protégés des effets cumulatifs de l'énergie RF lorsque le Code de sécurité 6 est respecté.

La vérité est que

C’est une déclaration trompeuse. Lorsque Santé Canada dit qu'elle a «tenu compte» des études, cela semble vouloir dire qu'elle les a peut-être examinées mais n'a pas tenu compte des résultats – des déclarations générales sont faites, mais aucune raison précise de rejet n'est fournie. Santé Canada n'a jamais publié de revue systématique conforme aux normes internationales de recherche51 transparente, d'extraction de données, de synthèse scientifique et de pondération des preuves, ni d'évaluation des risques fondée sur des expositions mesurées et projetées, ni même une liste des études qu'elle a prises en compte.

Il semble que ce que Santé Canada soit prête à faire est de fournir des liens vers d'autres agences ou organisations qui s'appuient également sur la prémisse datant des années 1920 52 selon laquelle les expositions aux RF ne peuvent pas causer de tort s'il n'y a pas d'échauffement excessif des tissus dans un délai de 6 minutes.

Santé Canada ne fournit aucune définition de ce qu’elle entend par «tenir compte». Bien que des centaines d'études de haute qualité montrent des effets nocifs survenant à des niveaux inférieurs aux limites d'exposition maximales (qui, selon Santé Canada, devraient être sans danger), aucune de ces études et aucun de leurs résultats n'a été intégré au Code de sécurité 6. Plus de 200 études évaluées par des pairs 53 publiées depuis la dernière révision du Code de sécurité 6 (2015) décrivent les effets nocifs des rayonnements (RF) sur la santé humaine en deçà des limites du Code de sécurité 6. Ces 200 études sont abordées dans l'épisode de CBC Marketplace “The Secret Inside Your Cellphone.”54

En 2015, lors des audiences du comité parlementaire sur la santé, nous avons demandé à Santé Canada d'expliquer pourquoi elle avait ignoré les données scientifique dans 140 études omises 55 de l'examen fait par la Société royale du Canada et du sien. La réponse entière (annexe A) manquait de détails. Le document de justification utilisé par Santé Canada pour justifier les changements (et l'absence de changements) ne mentionnait pas ces études56 Un résumé des études omises se trouve à l'annexe B.

L'article publié «Risks to Health and Well-Being From Radio-Frequency Radiation Emitted by Cell Phones and Other Wireless Devices»57 résume les preuves solides que l'exposition à de faibles niveaux de rayonnements RF a des effets sur la santé à des niveaux d’exposition inférieurs aux limites maximales du Code de sécurité 6. En outre, une revue systématique et une méta-analyse publiées en 2020 soutiennent également qu'il existe des risques de tumeur avec une exposition prolongée aux émissions de téléphones portables58

Lorsque de nouvelles informations deviennent disponibles, l'approche scientifique appropriée consiste à étudier et analyser les résultats pour s'assurer qu'une prémisse actuelle est toujours correcte. Santé Canada semble adopter l'approche opposée et chercher des moyens de rejeter toute nouvelle preuve qui remet en question ses hypothèses sous-jacentes du Code de sécurité 6. Dans ce cas, Santé Canada fait preuve d'un mépris total pour l'étude de 30 millions de dollars du National Toxicology Program américain avec plus de 2000 rongeurs ayant montré des preuves claires de cancer et de dommages à l'ADN, malgré le fait que cette étude ait été examinée par des pairs a trois reprises avant sa publication.

Il existe actuellement deux grandes écoles de pensée parmi les scientifiques et autres experts qui travaillent dans ce domaine. Il existe un degré élevé de consensus au sein de chaque groupe mais pas entre les groupes.

Un groupe, y compris Santé Canada et de nombreux scientifiques financés par l'industrie de la technologie, reste fermement ancré dans le paradigme centenaire59 selon lequel le rayonnement des radiofréquence/micro-ondes doit échauffer pour causer des dommages, et s'accroche à cette hypothèse des années 1920 pour soutenir les lignes directrices actuelles (inadéquates).

Le Code de sécurité 6 a été publié pour la première fois en 1979 et reposait sur l'hypothèse que si l'énergie RF (= rayonnements) n’échauffait pas, elle n'endommagerait pas les tissus vivants. Depuis lors, les limites du Code de sécurité 6 sont restées basées sur des considérations de changement de température.

L'autre groupe, composé principalement de personnes qui effectuent des travaux indépendamment de l'influence de l'industrie, soutient que des dommages peuvent survenir à des niveaux sous le seuil d’échauffement (non thermiques). Les résultats des recherches publiées par ces scientifiques et médecins démontrent les mécanismes et les effets indésirables des expositions aux rayonnements RF à de faibles niveaux d'exposition. Beaucoup de ces experts traitent et éduquent les gens afin qu’ils retrouvent leur santé. Santé Canada et d'autres «organismes et agences faisant autorité» dans les pays mentionnés dans les pages Web du gouvernement du Canada rejettent les conclusions de ces études.

Santé Canada déclare qu'elle n'agira pas avant que les preuves ne soient généralement acceptées par la communauté scientifique au sens large. La communauté scientifique au sens large, y compris ceux qui ont des intérêts particuliers, est manifestement profondément divisée sur cette question. Pour en savoir plus, consultez la section 3.3. Tout comme avec la science historique contestée sur les effets sur la santé du plomb, de l'amiante, du tabagisme, des polluants organiques persistants et d'autres préoccupations, un consensus pourrait ne pas être atteint dans un proche avenir.

Les questions à se poser sont: sur quel côté de l'histoire le gouvernement du Canada se basera-t-il? Combien de temps lui faudra-t-il pour apprendre les «Leçons tardives d'avertissements précoces».60

Étant donné les énormes implications pour la santé publique et la solide science indiquant les risques pour la santé, il est logique de prendre des mesures de précaution. Une action consisterait à publier des mises en garde sur les sites Web du GC concernant les risques pour la santé de la technologie sans fil (comme les téléphones portables, les moniteurs pour bébé et autres appareils émettant des RF sans fil) et à interrompre le déploiement de la 5G sans fil (en se concentrant sur la fibre dans les locaux, FTTP) jusqu'au public. la sécurité sanitaire peut être assurée.61


Le site Web du gouvernement indique

#11. Santé Canada continue de suivre de près toutes les preuves scientifiques nationales et internationales sur les CEM de radiofréquences et la santé. Si de nouvelles preuves scientifiques émergent pour démontrer que l'exposition aux CEM de radiofréquences à des niveaux inférieurs aux limites canadiennes constitue un problème de santé, le gouvernement du Canada prendra des mesures pour protéger la santé et la sécurité des Canadiens.

La vérité est que

C’est une déclaration trompeuse. Lorsque Santé Canada dit qu'elle a «tenu compte» des études, cela semble vouloir dire qu'elle les a peut-être examinées mais n'a pas tenu compte des résultats – des déclarations générales sont faites, mais aucune raison précise de rejet n'est fournie. Santé Canada n'a jamais publié de revue systématique conforme aux normes internationales de recherche51 transparente, d'extraction de données, de synthèse scientifique et de pondération des preuves, ni d'évaluation des risques fondée sur des expositions mesurées et projetées, ni même une liste des études qu'elle a prises en compte.

Il semble que ce que Santé Canada soit prête à faire est de fournir des liens vers d'autres agences ou organisations qui s'appuient également sur la prémisse datant des années 1920 52 selon laquelle les expositions aux RF ne peuvent pas causer de tort s'il n'y a pas d'échauffement excessif des tissus dans un délai de 6 minutes.

Santé Canada ne fournit aucune définition de ce qu’elle entend par «tenir compte». Bien que des centaines d'études de haute qualité montrent des effets nocifs survenant à des niveaux inférieurs aux limites d'exposition maximales (qui, selon Santé Canada, devraient être sans danger), aucune de ces études et aucun de leurs résultats n'a été intégré au Code de sécurité 6. Plus de 200 études évaluées par des pairs 53 publiées depuis la dernière révision du Code de sécurité 6 (2015) décrivent les effets nocifs des rayonnements (RF) sur la santé humaine en deçà des limites du Code de sécurité 6. Ces 200 études sont abordées dans l'épisode de CBC Marketplace “The Secret Inside Your Cellphone.”54

En 2015, lors des audiences du comité parlementaire sur la santé, nous avons demandé à Santé Canada d'expliquer pourquoi elle avait ignoré les données scientifique dans 140 études omises 55 de l'examen fait par la Société royale du Canada et du sien. La réponse entière (annexe A) manquait de détails. Le document de justification utilisé par Santé Canada pour justifier les changements (et l'absence de changements) ne mentionnait pas ces études56 Un résumé des études omises se trouve à l'annexe B.

L'article publié «Risks to Health and Well-Being From Radio-Frequency Radiation Emitted by Cell Phones and Other Wireless Devices»57 résume les preuves solides que l'exposition à de faibles niveaux de rayonnements RF a des effets sur la santé à des niveaux d’exposition inférieurs aux limites maximales du Code de sécurité 6. En outre, une revue systématique et une méta-analyse publiées en 2020 soutiennent également qu'il existe des risques de tumeur avec une exposition prolongée aux émissions de téléphones portables58

Lorsque de nouvelles informations deviennent disponibles, l'approche scientifique appropriée consiste à étudier et analyser les résultats pour s'assurer qu'une prémisse actuelle est toujours correcte. Santé Canada semble adopter l'approche opposée et chercher des moyens de rejeter toute nouvelle preuve qui remet en question ses hypothèses sous-jacentes du Code de sécurité 6. Dans ce cas, Santé Canada fait preuve d'un mépris total pour l'étude de 30 millions de dollars du National Toxicology Program américain avec plus de 2000 rongeurs ayant montré des preuves claires de cancer et de dommages à l'ADN, malgré le fait que cette étude ait été examinée par des pairs a trois reprises avant sa publication.

Il existe actuellement deux grandes écoles de pensée parmi les scientifiques et autres experts qui travaillent dans ce domaine. Il existe un degré élevé de consensus au sein de chaque groupe mais pas entre les groupes.

Un groupe, y compris Santé Canada et de nombreux scientifiques financés par l'industrie de la technologie, reste fermement ancré dans le paradigme centenaire59 selon lequel le rayonnement des radiofréquence/micro-ondes doit échauffer pour causer des dommages, et s'accroche à cette hypothèse des années 1920 pour soutenir les lignes directrices actuelles (inadéquates).

Le Code de sécurité 6 a été publié pour la première fois en 1979 et reposait sur l'hypothèse que si l'énergie RF (= rayonnements) n’échauffait pas, elle n'endommagerait pas les tissus vivants. Depuis lors, les limites du Code de sécurité 6 sont restées basées sur des considérations de changement de température.

L'autre groupe, composé principalement de personnes qui effectuent des travaux indépendamment de l'influence de l'industrie, soutient que des dommages peuvent survenir à des niveaux sous le seuil d’échauffement (non thermiques). Les résultats des recherches publiées par ces scientifiques et médecins démontrent les mécanismes et les effets indésirables des expositions aux rayonnements RF à de faibles niveaux d'exposition. Beaucoup de ces experts traitent et éduquent les gens afin qu’ils retrouvent leur santé. Santé Canada et d'autres «organismes et agences faisant autorité» dans les pays mentionnés dans les pages Web du gouvernement du Canada rejettent les conclusions de ces études.

Santé Canada déclare qu'elle n'agira pas avant que les preuves ne soient généralement acceptées par la communauté scientifique au sens large. La communauté scientifique au sens large, y compris ceux qui ont des intérêts particuliers, est manifestement profondément divisée sur cette question. Pour en savoir plus, consultez la section 3.3. Tout comme avec la science historique contestée sur les effets sur la santé du plomb, de l'amiante, du tabagisme, des polluants organiques persistants et d'autres préoccupations, un consensus pourrait ne pas être atteint dans un proche avenir.

Les questions à se poser sont: sur quel côté de l'histoire le gouvernement du Canada se basera-t-il? Combien de temps lui faudra-t-il pour apprendre les «Leçons tardives d'avertissements précoces».60

Étant donné les énormes implications pour la santé publique et la solide science indiquant les risques pour la santé, il est logique de prendre des mesures de précaution. Une action consisterait à publier des mises en garde sur les sites Web du GC concernant les risques pour la santé de la technologie sans fil (comme les téléphones portables, les moniteurs pour bébé et autres appareils émettant des RF sans fil) et à interrompre le déploiement de la 5G sans fil (en se concentrant sur la fibre dans les locaux, FTTP) jusqu'au public. la sécurité sanitaire peut être assurée.61


Le site Web du gouvernement indique

#12. Les scientifiques de Santé Canada établissent les limites d'exposition du Code de sécurité 6 en tenant compte de toutes les études scientifiques évaluées par des pairs et en employant une méthode fondée sur le poids de la preuve.

Il existe des critères que les scientifiques utilisent pour établir des preuves scientifiques de l'existence d'un effet nocif sur la santé. Les preuves doivent être reproductibles pour garantir que les résultats ne sont pas aléatoires ou dus à d'autres facteurs. Les preuves doivent être cohérentes entre les études; par exemple, les preuves sont plus solides si différents types d'études (épidémiologie et laboratoire) aboutissent à la même conclusion. Les preuves doivent être évaluées dans leur totalité, ce qui signifie que les résultats tant positifs que négatifs sont évalués selon leur propre mérite, puis évalués dans leur ensemble. Enfin, les preuves doivent être généralement acceptées par la communauté scientifique au sens large.ion complète de l'exposition) en ont davantage.

La vérité est que

C’est une déclaration trompeuse. Lorsque Santé Canada dit qu'elle a «tenu compte» des études, cela semble vouloir dire qu'elle les a peut-être examinées mais n'a pas tenu compte des résultats – des déclarations générales sont faites, mais aucune raison précise de rejet n'est fournie. Santé Canada n'a jamais publié de revue systématique conforme aux normes internationales de recherche51 transparente, d'extraction de données, de synthèse scientifique et de pondération des preuves, ni d'évaluation des risques fondée sur des expositions mesurées et projetées, ni même une liste des études qu'elle a prises en compte.

Il semble que ce que Santé Canada soit prête à faire est de fournir des liens vers d'autres agences ou organisations qui s'appuient également sur la prémisse datant des années 1920 52 selon laquelle les expositions aux RF ne peuvent pas causer de tort s'il n'y a pas d'échauffement excessif des tissus dans un délai de 6 minutes.

Santé Canada ne fournit aucune définition de ce qu’elle entend par «tenir compte». Bien que des centaines d'études de haute qualité montrent des effets nocifs survenant à des niveaux inférieurs aux limites d'exposition maximales (qui, selon Santé Canada, devraient être sans danger), aucune de ces études et aucun de leurs résultats n'a été intégré au Code de sécurité 6. Plus de 200 études évaluées par des pairs 53 publiées depuis la dernière révision du Code de sécurité 6 (2015) décrivent les effets nocifs des rayonnements (RF) sur la santé humaine en deçà des limites du Code de sécurité 6. Ces 200 études sont abordées dans l'épisode de CBC Marketplace “The Secret Inside Your Cellphone.”54

En 2015, lors des audiences du comité parlementaire sur la santé, nous avons demandé à Santé Canada d'expliquer pourquoi elle avait ignoré les données scientifique dans 140 études omises 55 de l'examen fait par la Société royale du Canada et du sien. La réponse entière (annexe A) manquait de détails. Le document de justification utilisé par Santé Canada pour justifier les changements (et l'absence de changements) ne mentionnait pas ces études56 Un résumé des études omises se trouve à l'annexe B.

L'article publié «Risks to Health and Well-Being From Radio-Frequency Radiation Emitted by Cell Phones and Other Wireless Devices»57 résume les preuves solides que l'exposition à de faibles niveaux de rayonnements RF a des effets sur la santé à des niveaux d’exposition inférieurs aux limites maximales du Code de sécurité 6. En outre, une revue systématique et une méta-analyse publiées en 2020 soutiennent également qu'il existe des risques de tumeur avec une exposition prolongée aux émissions de téléphones portables58

Lorsque de nouvelles informations deviennent disponibles, l'approche scientifique appropriée consiste à étudier et analyser les résultats pour s'assurer qu'une prémisse actuelle est toujours correcte. Santé Canada semble adopter l'approche opposée et chercher des moyens de rejeter toute nouvelle preuve qui remet en question ses hypothèses sous-jacentes du Code de sécurité 6. Dans ce cas, Santé Canada fait preuve d'un mépris total pour l'étude de 30 millions de dollars du National Toxicology Program américain avec plus de 2000 rongeurs ayant montré des preuves claires de cancer et de dommages à l'ADN, malgré le fait que cette étude ait été examinée par des pairs a trois reprises avant sa publication.

Il existe actuellement deux grandes écoles de pensée parmi les scientifiques et autres experts qui travaillent dans ce domaine. Il existe un degré élevé de consensus au sein de chaque groupe mais pas entre les groupes.

Un groupe, y compris Santé Canada et de nombreux scientifiques financés par l'industrie de la technologie, reste fermement ancré dans le paradigme centenaire59 selon lequel le rayonnement des radiofréquence/micro-ondes doit échauffer pour causer des dommages, et s'accroche à cette hypothèse des années 1920 pour soutenir les lignes directrices actuelles (inadéquates).

Le Code de sécurité 6 a été publié pour la première fois en 1979 et reposait sur l'hypothèse que si l'énergie RF (= rayonnements) n’échauffait pas, elle n'endommagerait pas les tissus vivants. Depuis lors, les limites du Code de sécurité 6 sont restées basées sur des considérations de changement de température.

L'autre groupe, composé principalement de personnes qui effectuent des travaux indépendamment de l'influence de l'industrie, soutient que des dommages peuvent survenir à des niveaux sous le seuil d’échauffement (non thermiques). Les résultats des recherches publiées par ces scientifiques et médecins démontrent les mécanismes et les effets indésirables des expositions aux rayonnements RF à de faibles niveaux d'exposition. Beaucoup de ces experts traitent et éduquent les gens afin qu’ils retrouvent leur santé. Santé Canada et d'autres «organismes et agences faisant autorité» dans les pays mentionnés dans les pages Web du gouvernement du Canada rejettent les conclusions de ces études.

Santé Canada déclare qu'elle n'agira pas avant que les preuves ne soient généralement acceptées par la communauté scientifique au sens large. La communauté scientifique au sens large, y compris ceux qui ont des intérêts particuliers, est manifestement profondément divisée sur cette question. Pour en savoir plus, consultez la section 3.3. Tout comme avec la science historique contestée sur les effets sur la santé du plomb, de l'amiante, du tabagisme, des polluants organiques persistants et d'autres préoccupations, un consensus pourrait ne pas être atteint dans un proche avenir.

Les questions à se poser sont: sur quel côté de l'histoire le gouvernement du Canada se basera-t-il? Combien de temps lui faudra-t-il pour apprendre les «Leçons tardives d'avertissements précoces».60

Étant donné les énormes implications pour la santé publique et la solide science indiquant les risques pour la santé, il est logique de prendre des mesures de précaution. Une action consisterait à publier des mises en garde sur les sites Web du GC concernant les risques pour la santé de la technologie sans fil (comme les téléphones portables, les moniteurs pour bébé et autres appareils émettant des RF sans fil) et à interrompre le déploiement de la 5G sans fil (en se concentrant sur la fibre dans les locaux, FTTP) jusqu'au public. la sécurité sanitaire peut être assurée.61


Le site Web du gouvernement indique

#13. Il existe des milliers d'études sur les effets des rayonnements RF sur la santé. Vous pouvez accéder à plusieurs d'entre elles via les liens suivants:

  • Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants - publications
  • Portail EMF
  • Moteur de recherche sur les champs électromagnétiques

La vérité est que

Deux des liens vers des sites Web fournis sur les sites Web du GC sont vers des organisations qui adhèrent au paradigme des années 1920 67 sur lequel le premier Code de sécurité 6 de 1979 était basé, à savoir que les rayonnements RF doivent entraîner un échauffement pour causer des dommages. La section 4 (ci-dessous) traite de l’influence de l’industrie sur la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP).

Le troisième lien, EMF Portal (Université d'Aix-la-Chapelle, Allemagne), peut être très utile pour trouver des publications sur les rayonnements RF.

Deux omissions dans les sites Web du GdC sont la base de données ORSAA68basée en Australie (une équipe scientifique non gouvernementale) et Electromagnetic Radiation Safety69 (hébergée par le Dr Joel Moskowitz, École de santé publique, Université de Californie, Berkeley). Ce sont d'excellentes ressources pour identifier les études pertinentes sur les rayonnements sans fil, la santé et l'environnement. C4ST a fourni un résumé des principaux articles publiés et évalués par des pairs sur notre page Web Suspend 5G Canada Appeal.70


Le site Web du gouvernement indique

#14. Les limites du Canada correspondent aux normes à fondement scientifique utilisées dans d'autres parties du monde, notamment aux États-Unis, dans l'Union européenne, au Japon, en Australie et en Nouvelle-Zélande. (Lien: https://www.canada.ca/fr/nouvelles/archive/2014/11/feuillet-renseignements-est-ce-code-securite-6.html)

La vérité est que

Les limites d'exposition fondées sur la science auxquelles il est fait référence sont basées uniquement sur la température. La Chine, la Russie, l'Italie et la Suisse ont des normes de sécurité 50 fois plus sécuritaires que celles du Canada pour les expositions aux rayonnements RF provenant d'équipements tels que les antennes de tours de téléphonie cellulaire.71


Le site Web du gouvernement indique

#15. La Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants est désignée comme une autorité.

La vérité est que

Certains des parti-pris et conflits d'intérêts dans les agences impliquées dans la formulation de recommandations pour des niveaux sécuritaires de rayonnements RF sont examinés dans l'article évalué par des pairs de Frank Clegg et al. (2020).72

La «capture» de la Federal Communications Commission (FCC) des États-Unis a été bien documentée.73

La Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) est une organisation non gouvernementale privée basée en Allemagne. Les nouveaux membres experts ne peuvent être élus que par les membres de l'ICNIRP. De nombreux membres de l'ICNIRP ont des liens avec les entreprises qui doivent adhérer aux directives de l'ICNIRP. Les directives ont dune importance économique et stratégique énorme pour les secteurs de l'armée, des télécommunications/des technologies de l'information (TI) et de l'énergie.74

Un document publié 75 expose de nombreuses raisons pour lesquelles les gouvernements devraient considérer d’un oeil critique toutes les recommandations faites par des organisations privées telles que l'ICNIRP. Plus récemment, un rapport a été publié par deux membres du Parlement européen sur les conflits d'intérêts au sein de l’ICNIRP. 76


Le site Web du gouvernement indique

#16. Pour protéger votre santé et votre sécurité, les scientifiques de Santé Canada :
• contribuent aux efforts internationaux, dont ceux du Projet international CEM de l'OMS, qui visent à évaluer les possibles risques pour la santé des champs électromagnétiques de radiofréquences. (https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/securite-et-risque-pour-sante/radiation/exposition-professionelle-reglementation/code-securite-6-lignes-directrices-exposition-radiofrequences.html)

La vérité est que

L’ICNIRP a une influence substantielle sur le Projet international CEM de l’Organisation mondiale de la santé, car bon nombre de ses principaux membres font partie des deux organismes.77


Le site Web du gouvernement indique

#17. L’exposition à l’énergie RF se situant au-dessous des limites canadiennes est sécuritaire; ces dernières sont fixées bien au-dessous du seuil (marge de sécurité d’ordre 50, au minimum) de tous les effets néfastes connus et établis pour la santé. Cela est sécuritaire, car Santé Canada a ajouté plusieurs niveaux de précaution aux limites en question. Ces précautions comprennent : un seuil conservateur prévenant les effets potentiels néfastes pour la santé, l’utilisation du pire des scénarios d’exposition, et des marges de sécurité supplémentaires, abstraction faite du seuil. (https://www.ic.gc.ca/eic/site/smt-gst.nsf/fra/sf11467.html)

Même un jeune enfant exposé de façon continue à diverses sources d'énergie RF n'aurait pas d'effets néfastes sur sa santé pourvu que les limites d'exposition établies dans le Code de sécurité 6 soient respectées. (https://www.canada.ca/fr/nouvelles/archive/2014/11/feuillet-renseignements-est-ce-code-securite-6.html)

La vérité est que

Ces déclarations sont inexactes. Il existe de nombreuses données scientifiques pour démontrer que l'énergie RF (= rayonnement) n'est pas sécuritaire en deçà des limites d'exposition maximales du Code de sécurité 6.

Pour plus de clarté, les termes seront examinés dans l'ordre où ils apparaissent dans les déclarations ci-dessus.

Énergie RF
Ce terme peut être utilisé de manière interchangeable avec «rayonnements RF» en ce qui concerne les téléphones portables, les antennes cellulaires et les fréquences 5G et la santé dont il est question dans ce document. Il a fallu des décennies aux autorités sanitaires pour agir sur la base de la science selon laquelle les rayonnements ionisants (énergie), par exemple les rayons X, peuvent provoquer le cancer. La science nous dit également que les rayonnements non ionisants (énergie), tels que les rayonnements RF émis par les téléphones portables, peuvent provoquer un large éventail d'effets sur la santé, y compris le cancer.

Niveaux de précaution
À première vue, cela semble très prudent, jusqu'à ce que le lecteur se rende compte que tout cela est uniquement basé sur la température. Dans les «niveaux», le seul effet biologique incorporé est l'échauffement des tissus qui peuvent survenir en 6 minutes. Par conséquent, la protection des Canadiens est inadéquate.

Sécuritaire
L'utilisation du mot «sécuritaire» par Santé Canada soulève deux préoccupations. Premièrement, cette utilisation de «sécuritaire» n'est pas conforme aux termes utilisés dans la réglementation d'autres substances toxiques potentielles. L'affirmation de Santé Canada selon laquelle une exposition réglementée (dans ce cas, aux rayonnements RF) est «sécuritaire» est (à un point inacceptable) différente de la norme, qui devrait être énoncée comme suit : «présente des risques acceptables lorsqu'elle est utilisée conformément aux instructions». Deuxièmement, l'utilisation incorrecte du mot «sécuritaire» conduit à une perception de sécurité qui engendre la complaisance, diminue l'importance perçue des dangers et favorise les comportements dangereux.

Effets néfastes connus et établis pour la santé
Santé Canada fait référence aux effets nocifs connus, établis, en référence uniquement aux conséquences de la surchauffe des tissus. «Établi» présente donc une erreur logique. Les seuils d'exposition aux rayonnements RF beaucoup plus bas pour les effets observés par les chercheurs sur les rayonnements RF remettent en question, sur des bases scientifiques solides, les expositions plus fortes autorisées par Santé Canada. Les préjudices intermittents et l'incapacité doivent être évités. Les effets temporaires lors d'activités telles que conduire une voiture ou monter des escaliers ou une échelle présentent des risques pour certains individus ainsi que pour les autres. D'autres agents tels que les médicaments ne sont pas réglementés pour éviter uniquement les effets aigus les plus graves, irréversibles et facilement observables. Le processus de Santé Canada ne tient pas non plus compte des toxicités critiques, subtiles et à long terme, ainsi que des synergies établies avec d’autres substances toxiques.

Par exemple, des expériences peuvent démontrer un effet aigu chez des individus particuliers, et à ce moment-là il importe de savoir si l'effet établi est défavorable. Santé Canada a adopté la position irréaliste selon laquelle un effet réversible n'est généralement pas nocif parce qu'il n'est pas permanent. Par conséquent, les personnes qui présentent des symptômes débilitants non permanents ne sont pas protégées par le Code de sécurité 6.

Alors que les niveaux ambiants et inévitables de rayonnements RF augmentent et devraient augmenter considérablement avec la 5G, le nombre de personnes qui en souffrent quotidiennement augmente. Les effets initialement réversibles peuvent devenir permanents à long terme, en raison des effets cumulatifs de l'exposition, ce qui correspond à la définition de Santé Canada d'un effet nocif. Santé Canada doit réévaluer son utilisation opérationnelle du mot «néfaste».

Marges de sécurité
Il y a deux préoccupations majeures concernant la marge de sécurité de 50 fois selon le Code de sécurité 6. La base de référence n'est pas solide; et de plus, un facteur de 50 n'est pas une grande marge d'extrapolation («facteur de sécurité»). Santé Canada réglemente d'autres substances toxiques, comme les pesticides, en utilisant des facteurs d'extrapolation beaucoup plus élevé que 50; en règle générale, plusieurs centaines de fois. En outre, l'enquête sur l'épisode de CBC Marketplace «The Secret Inside Your Cellphone» a révélé que pour les téléphones portables maintenus contre le corps, les niveaux d'exposition sont 3 à 4 fois supérieurs aux limites d'exposition maximales du Code de sécurité 6.

En France, les mesures du rayonnement des téléphones portables ont démontré que plus de 90% des téléphones testés dépassaient les normes de sécurité. 79

Effet sur les enfants
Les assurances de l'absence d'effets néfastes sur la santé des enfants sont basées sur des estimations de température. Santé Canada n'a effectué aucun essai d'innocuité sur les enfants.


Le site Web du gouvernement indique

#18. 18. Pour protéger votre santé et votre sécurité, les scientifiques de Santé Canada:
• mènent des recherches sur les possibles effets nocifs pour la santé de l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/securite-et-risque-pour-sante/radiation/exposition-professionelle-reglementation/code-securite-6-lignes-directrices-exposition-radiofrequences.html)

La vérité est que

Cette déclaration est trompeuse, car le lecteur suppose que Santé Canada a mené des recherches originales sur les fréquences qui sont d'une grande importance pour les Canadiens, à savoir les téléphones cellulaires actuels, les antennes des réseaux sans fil et les émissions Wi-Fi, et la 5G future.

Santé Canada ne l'a pas fait.

Parmi les publications sur les rayonnements RF de Santé Canada depuis 1983, les recherches originales qui examinent les effets des effets non thermiques (ne causant pas d’échaufement) sont rares. Parmi les études sur les effets biologiques, il n'y a pas d'études de recherche originales sur le Wi-Fi (2,45 GHz) ou sur les fréquences millimétriques 5G. Ces deux types de fréquences préoccupent les Canadiens.

Certaines de ces préoccupations et questions non traitées sont décrites dans les pétitions environnementales du vérificateur général.80

Santé Canada a mené des études sur une fréquence, 1,9 GHz, qui est pertinente pour les téléphones cellulaires et certains autres appareils sans fil, mais il ne faut pas oublier que les expositions aux rayonnements RF des appareils sans fil sont complexes et l'étude d'une fréquence n'est pas adéquate pour déterminer «la sécurité » de technologies complexes utilisant des signaux pulsés de fréquences multiples.

Nous nous inquiétons également du fait qu’il n'y a aucune étude canadienne sur les effets néfastes possibles liés au fait de vivre à proximité des tours de téléphonie cellulaire, même si de nombreuses études réalisées ailleurs dans le monde démontrent des effets nocifs. 81, 82, 83


Le site Web du gouvernement indique

#19. Un ajout récent aux sites Web du gouvernement du Canada déclare: La désinformation et les opinions sur les risques pour la santé liés à l'exposition aux CEM par radiofréquences se multiplient sur les médias sociaux et sur Internet. Plus récemment, il y a eu des allégations liant le déploiement de réseaux 5G au nouveau coronavirus (COVID-19). Il n'y a aucune base scientifique pour ces allégations. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants ont également communiqué ce message.

La vérité est que

C4ST agrees that there is no scientific cause and effect linking deployment of 5G and the development or spread of the coronavirus.

C4ST convient qu'il n'y a pas de cause et d'effet scientifiques liant le déploiement de la 5G et le développement ou la propagation du coronavirus. Compte tenu de la «désinformation», c'est-à-dire des déclarations trompeuses et inexactes sur les pages Web de Santé Canada et d'Innovation, Sciences et Développement économique (ISDE), le gouvernement du Canada devrait définir le processus en place pour assurer l'exactitude des informations affichées sur ses sites Web, et exiger des ministres compétents qu'ils entreprennent les corrections nécessaires, car la désinformation nuit à la santé publique.


LES DÉCLARATIONS PROVIENNENT DES SITES WEB SUIVANTS DU GOUVERNEMENT DU CANADA:

1. SANTÉ CANADA
  1. Technologie 5G, cellulaires, tours de téléphonie cellulaire et antenne
    https://www.canada.ca/en/health-canada/services/health-risks-safety/radiation/everyday-things-emit-radiation/cell-phones-towers.html
  2. Comprendre le Code de sécurité 6 : Lignes directrices de Santé Canada sur l'exposition aux radiofréquences ?
    https://www.canada.ca/en/health-canada/services/environmental-workplace-health/reports-publications/radiation/fact-sheet-what-safety-code-6.html
2. INNOVATION, SCIENCE ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE (ISDE) - anciennement INDUSTRIE CANADA (IC)
  1. L’énergie radiofréquence et la sécurité
    https://www.ic.gc.ca/eic/site/smt-gst.nsf/fra/sf11467.html

Références et notes de bas de pages

[1] Health Canada. (2015). Limits of human exposure to radiofrequency electromagnetic energy in the frequency range from 3 KHz to 300 GHz. Safety Code 6 (2015), 24. Retrieved from http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/alt_formats/pdf/consult/_2014/safety_code_6-code_securite_6/final-finale-eng.pdf

[2] Health Canada’s Safety Code 6 (2015) recognizes only two “established, adverse” health effects from exposure to RF radiation: tissue heating with exposure to radiofrequencies in the higher range; and nerve stimulation at the lowest radiofrequencies. These lower frequencies are not presently in widespread use for wireless communications. C4ST’s comments refer to the higher frequencies where tissue heating is the only recognized adverse effect.

[3] Previously called Industry Canada.

[4] Canadians for Safe Technology (2020). Engaging Your Member of Parliament (MP) about 5G. C4ST’s Suggestions & Facts You Can Use to Reply to Your MP Regarding the Suspend 5G Canada Appeal.  http://docs.c4st.org/PubEngage/Take-Action-Tools/Engaging-MPs-about-5G.pdf

[5] Health Canada’s Safety Code 6 (2015) defines electromagnetic radiation as “A form of energy emitted by accelerating electric charges, that exhibits wave-like behaviour as it travels thorugh space.”

A Government of Canada webpage says, “Radiofrequency electromagnetic fields (EMF) are a type of non-ionizing electromagnetic radiation found on the electromagnetic spectrum covering the range of frequencies below 300 GHz. Radiofrequency EMF are invisible waves that travel through space and exert force on charged particles. These waves have been used for many years to transmit information between an antenna and a device without the use of wires.” [https://www.canada.ca/en/health-canada/services/health-risks-safety/radiation/types-sources/radiofrequency-fields.html [Accessed 12 Dec 2020] Note: the frequency range covered by Safety Code 6 is 3 kHz to 300 GHz.

[6] 5G Appeal of International Scientists.(2017, September). http://www.5gappeal.eu/

[7] Physicians’ Health Initiative for Radiation and Environment and British Society for Ecological Medicine. (2020, October 11). Press Release. 2020 Consensus Statement of UK and International Medical and Scientific Experts and Practitioners on Health Effects of Non-Ionising Radiation (NIR). Retrieved November 12, 2020, from https://phiremedical.org/wp-content/uploads/2020/11/Press-Release-2020-Non-Ionising-Radiation-Consensus-Statement-1.pdf

[8] Eight Canadian Non-Government Organizations. (2020). Urgent Appeal to the Government of Canada to Suspend the 5G Rollout. http://c4st.org/5Gappeal/

[9] Hardell, L., & Carlberg, M. (2020). Health risks from radiofrequency radiation, including 5G, should be assessed by experts with no conflicts of interest. Oncology Letters, 20(4). https://doi.org/10.3892/ol.2020.11876

[10] Simkó, M., & Mattsson, M.-O. (2019). 5G Wireless Communication and Health Effects—A Pragmatic Review Based on Available Studies Regarding 6 to 100 GHz. International Journal of Environmental Research and Public Health, 16(18), 3406. https://doi.org/10.3390/ijerph16183406

[11] Leszczynski, D. (2020). Physiological effects of millimeter-waves on skin and skin cells: An overview of the to-date published studies. Reviews on Environmental Health, 35(4). Epub ahead of print. https://doi.org/10.1515/reveh-2020-0056.

[12] Miller, A. B., Morgan, L. L., Udasin, I., & Davis, D. L. (2018). Cancer epidemiology update, following the 2011 IARC evaluation of radiofrequency electromagnetic fields (Monograph 102). Environmental Research, 167, 673–683. https://doi.org/10.1016/j.envres.2018.06.043

[13] Hardell, L., & Carlberg, M. (2018). Comments on the US National Toxicology Program technical reports on toxicology and carcinogenesis study in rats exposed to whole-body radiofrequency radiation at 900 MHz and in mice exposed to whole-body radiofrequency radiation at 1,900 MHz. International Journal of Oncology. https://doi.org/10.3892/ijo.2018.4606

[14] International Agency for Research on Cancer (IARC) Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans. (2013). Non-ionizing Radiation, Part 2: Radiofrequency Electromagnetic Fields. IARC Monographs on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans / World Health Organization, International Agency for Research on Cancer. https://Publications.Iarc.Fr/126, 102(Pt 2), 1–460.

[15] International Agency for Research on Cancer. (2019). Report of the Advisory Group to Recommend Priorities for the IARC Monographs during 2020–2024. Pages 148-149. https://monographs.iarc.fr/wp-content/uploads/2019/10/IARCMonographs-AGReport-Priorities_2020-2024.pdf

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[20] Ostrom, Q. T., Cioffi, G., Gittleman, H., Patil, N., Waite, K., Kruchko, C., & Barnholtz-Sloan, J. S. (2019). CBTRUS Statistical Report: Primary Brain and Other Central Nervous System Tumors Diagnosed in the United States in 2012-2016. Neuro-Oncology, 21(Suppl 5), v1–v100. https://doi.org/10.1093/neuonc/noz150

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[34] CBC Marketplace. (2017). The Secret Inside Your Cellphone. https://www.cbc.ca/player/play/910329411834.

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[44] National Toxicology Program, National Institute of Environmental Health Sciences. (2020). Cell Phone Radio Frequency Radiation. https://ntp.niehs.nih.gov/whatwestudy/topics/cellphones/index.html

[45]  National Toxicology Program, National Institute of Environmental Health Sciences. (2018). Toxicology and carcinogenesis studies in Hsd: Sprague Dawley SD rats exposed to whole-body radio frequency radiation at a frequency (900 MHz) and modulations (GSM and CDMA) used by cell phones. NTP Technical Report 595, 384. https://ntp.niehs.nih.gov/ntp/htdocs/lt_rpts/tr595_508.pdf?utm_source=direct&utm_medium=prod&utm_campaign=ntpgolinks&utm_term=tr595

[46] National Toxicology Program, National Institute of Environmental Health Sciences. (2018). Toxicology and carcinogenesis studies in B6C3F1/n mice exposed to whole-body radio frequency radiation at a frequency (1,900 mHz) and modulations (GSM and CDMA) used by cell phones. NTP Technical Report 596, 260. https://ntp.niehs.nih.gov/ntp/htdocs/lt_rpts/tr596_508.pdf?utm_source=direct&utm_medium=prod&utm_campaign=ntpgolinks&utm_term=tr596

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[50] Clegg, F. M., Sears, M., Friesen, M., Scarato, T., Metzinger, R., Russell, C., … Miller, A. B. (2020). Building science and radiofrequency radiation: What makes smart and healthy buildings. Building and Environment, 176, 106324. https://doi.org/10.1016/j.buildenv.2019.106324

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[53] Canadians for Safe Technology. (2017). References of over 200 scientific studies and six (6) reviews reporting potential harm at non-thermal (not heating) levels of radiofrequency/microwave radiation that are below Safety Code 6 (2015). http://docs.c4st.org/Studies/original-references_of_over_200_scientific_studies_showing_potential_harm_at_levels_below_safety_code_6.pdf

[54] CBC Marketplace. (2017). The Secret Inside Your Cellphone. https://www.cbc.ca/player/play/910329411834.

[55] Canadians for Safe Technology. (2016). Summary graph of 140 studies omitted during the last revision of Safety Code 6. See Figure 3 in: References of over 200 scientific studies and six (6) reviews reporting potential harm at non-thermal (not heating) levels of radiofrequency/microwave radiation that are below Safety Code 6 (2015). http://docs.c4st.org/Studies/original-references_of_over_200_scientific_studies_showing_potential_harm_at_levels_below_safety_code_6.pdf

[56] Health Canada. (2015). Safety Code 6 (2015) – Rationale. (Unpublished discussion paper), 62 pages. http://docs.c4st.org/GovRelations/Fed/Health-Canada/Health-Canada-Safety-Code-6-2015-Rationale_62-pages_Unpublished-discussion-paper.pdf

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[58] Choi, Y.-J., Moskowitz, J. M., Myung, S.-K., Lee, Y.-R., & Hong, Y.-C. (2020). Cellular Phone Use and Risk of Tumors: Systematic Review and Meta-Analysis. International Journal of Environmental Research and Public Health, 17(21), 8079. https://doi.org/10.3390/ijerph17218079

[59]Cook, Harold J., Steneck, N. H., Vander, A. J., & Kane, G. L. (1980). Early research on the biological effects of microwave radiation: 1940-1960. Annals of Science, 37(3), 323–351. Page 326. https://doi.org/10.1080/00033798000200271 Retrieved from https://www.magdahavas.com/wp-content/uploads/2011/02/Early_Research_on_the_Biological_Effects_of_Microwave_Radiation_1940-1960.pdf

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[62] Rooney, A. A., Boyles, A. L., Wolfe, M. S., Bucher, J. R., & Thayer, K. A. (2014). Systematic Review and Evidence Integration for Literature-Based Environmental Health Science Assessments. Environmental Health Perspectives, 122:711–718. https://doi.org/10.1289/ehp.1307972

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[65] Rooney, A. A., Boyles, A. L., Wolfe, M. S., Bucher, J. R., & Thayer, K. A. (2014). Systematic Review and Evidence Integration for Literature-Based Environmental Health Science Assessments. Environmental Health Perspectives, 122:711–718. https://doi.org/10.1289/ehp.1307972

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[68] Oceania Radiofrequency Scientific Advisory Association. https://www.orsaa.org/

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[71] Clegg, F. M., Sears, M., Friesen, M., Scarato, T., Metzinger, R., Russell, C., … Miller, A. B. (2020). Building science and radiofrequency radiation: What makes smart and healthy buildings. Building and Environment, 176, 106324. https://doi.org/10.1016/j.buildenv.2019.106324

See Figure 3: Data obtained from:

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[72] Clegg, F. M., Sears, M., Friesen, M., Scarato, T., Metzinger, R., Russell, C., … Miller, A. B. (2020). Building science and radiofrequency radiation: What makes smart and healthy buildings. Building and Environment, 176, 106324. https://doi.org/10.1016/j.buildenv.2019.106324

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[78] CBC Marketplace. (2017). The Secret Inside Your Cellphone. https://www.cbc.ca/player/play/910329411834.

[80] Canadians for Safe Technology. (2020). Compendium of Auditor General Environmental Petitions (22) and Government of Canada Replies Regarding Radiofrequency/microwave Radiation Related to Health Canada’s Safety Code 6. Submitted 2007 to 2017, inclusive. Office of the Auditor General of Canada. Petitions Catalogue. 651 pages. http://docs.c4st.org/GovRelations/Fed/Auditor-General/Compendium_Environmental-Petitions-Submitted-to-AG-and-Govt-of-Canada-Replies_Dec-23-2020.pdf

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[83] Zothansiama, -, Zosangzuali, M., Lalramdinpuii, M., & Jagetia, G. C. (2017). Impact of radiofrequency radiation on DNA damage and antioxidants in peripheral blood lymphocytes of humans residing in the vicinity of mobile phone base stations. Electromagnetic Biology and Medicine, 36:3, 295-305. https://doi.org/10.1080/15368378.2017.1350584

[84] Government of Canada, (2019, June 7). Decision on Releasing Millimetre Wave Spectrum to Support 5G [Consultation Reports]. http://www.ic.gc.ca/eic/site/smt-gst.nsf/eng/sf11510.html

[85] Government of Canada. (2018, July 9). Comments received on Gazette Notice SLBP-005-18 [Navigation Pages]. http://www.ic.gc.ca/eic/site/smt-gst.nsf/eng/sf11421.html